COMMUNIQUé - 23 janvier 2013
UN LIVRE VIENT DE PARAÎTRE EN FRANCE AUX ÉDITIONS « LE SEUIL », SOUS LA PLUME DE RACHID BENZINE, INTITULé « LE CORAN EXPLIQUE AUX JEUNES ».
EN LE LISANT, J’AI ÉTÉ SIDÉRÉE DE CONSTATER QUE DES PROPOS TENUS PAR MON MARI, POUR L’AIDER A L’éCRITURE DE CET OUVRAGE, ET ENREGISTRéS PENDANT DE NOMBREUSES HEURES, SONT REPRODUITS SANS JAMAIS LE CITER. IL EN VA DE MÊME POUR LE CONTENU DE SES « LECTURES DU CORAN ».
EN EFFET, AU COURS DES ANNÉES 2009 ET 2010 BENZINE EST VENU À MAINTES REPRISES CHEZ NOUS, À PARIS, POUR RECUEILLIR, PAR ÉCRIT ET PAR DICTAPHONE, LES EXPLICATIONS ET COMMENTAIRES DE MON MARI SUR DIVERSES QUESTIONS QU'IL LUI POSAIT AU SUJET DU CORAN.
CELA A DURé JUSQU'EN JUIN 2010. LE DERNIER ENREGISTREMENT, SUR SON TÉLÉPHONE PORTABLE, REMONTE à SEPTEMBRE 2010. MON MARI ÉTAIT À L’HÖPITAL ET LUI COMMENTAIT UNE SOURATE DU CORAN.
AYANT ÉTÉ TÉMOIN DES EFFORTS CONSIDéRABLES QU’UN TEL TRAVAIL LUI AVAIT DEMANDé, SURTOUT PENDANT SA MALADIE, POUR METTRE SES CONNAISSANCES AU NIVEAU REQUIS PAR CE LIVRE DESTINé AUX JEUNES, JE SUIS SCANDALISÉE PAR LA FAÇON ÉHONTÉE DONT BENZINE EN A FAIT USAGE SANS JAMAIS Y FAIRE ALLUSION UNE SEULE FOIS.
DEVANT UNE CONDUITE AUSSI ÉLOIGNÉE DE L’éTHIQUE QUI PRÉVAUT DANS LE MONDE INTELLECTUEL, DONT IL SE RÉCLAME, JE DÉNONCE AVEC VIGUEUR CE QUE JE RESSENS COMME UNE TRAHISON ENVERS LA MÉMOIRE D’UN HOMME QUI LUI A TANT DONNé, SANS COMPTER ET SANS RANCUNE, PENDANT DES ANNÉES MALGRÉ SON COMPORTEMENT PEU LOYAL à DIVERSES OCCASIONS.
JE SUIS D’AUTANT PLUS RÉVULSÉE PAR CE COMPORTEMENT INDIGNE ET IRRESPECTUEUX QUE LE DISPARU N’EST PLUS LA POUR S’EXPRIMER. JE M’EN FAIS DONC L’AVOCATE POUR DÉFENDRE SA MÉMOIRE ENVERS ET CONTRE TOUT;
APRÈS AVOIR PRIS CONSEIL AUPRèS DE NOS AMIS INTELLECTUELS ET DES MEMBRES DE LA FONDATION à CE SUJET, JE LAISSE LE SOIN AUX INTERNAUTES DE PRENDRE CONNAISSANCE DE L’ENREGISTREMENT DE TROIS EXTRAITS (MIRACULEUSEMENT SAUVéS) DE LEURS CONVERSATIONS, QUE J’AI INTITULé à DESSEIN « LE CORAN EXPLIQUE à RACHID BENZINE », MIS EN LIGNE CE JOUR, POUR SE FAIRE LEUR PROPRE OPINION SUR CETTE AFFAIRE
CASABLANCA, LE 22 JANVIER 2013
TOURIA YACOUBI ARKOUN